11 Février fête de la jeunesse au cameroun

Le  Cameroun s’est mobilisé le Jeudi 11 février 2010 pour  célébrer la 44e fête nationale de la jeunesse.  Cet événement inédit pour la Jeunesse camerounaise a eu lieu au boulevard du 20 mai de Yaoundé.

Ce défilé était présidé par le ministre de la jeunesse du Cameroun Adoum Garoua. Cette année, le thème choisi était « Jeunesse et consolidation des 50 ans d’indépendance du Cameroun »

En ouverture dudit défilé, on a d’abord tenu à réécouter le message du chef de l’état adressé à la jeunesse la veille, avant que les choses sérieuses ne commencent.  Pendant environ une heure et demie d’horloge,  la tribune d’honneur a vu passer  environ 164 établissements primaires, secondaires et supérieurs sans oublier les centre de formations professionnels et mouvements des jeunes. 


Puis vint  le passage des personnes handicapées avant que les écoles primaires ne prennent le relais. Le  moment  le plus enchanteur car les enfants de chaque établissement primaire, aux  pas bien ordonnés,  entonnaient un chant patriotique,  pour la plupart dédié au chef de l’Etat  SE Paul Biya. Cet extrait : « Merci monsieur le chef de l’état, pour ce cadeau que tu  nous a offert …»  peut en témoigner , même si ces enfants les chantent aveuglement.

Si toutes  les chansons ou presque semblaient aller à l’endroit du chef de l’état, on a pu entendre des messages évocateurs tels que  « Nous sommes une jeunesse responsable », « Le temps est venu où nous devons tous collaborer ».  Après le primaire, la palme d’or est revenue au secondaire  et au supérieur de traverser la loge l’honneur.

Dans la foulée, l’école d’agronomie a profité pour présenter une pancarte où on pouvait lire  « Protégeons notre environnement et sauvons le poumon vert. ». Une façon de montrer que le métier d’agronome suscite également une protection de l’environnement.

Une partie animée par la fanfare.  La queue  du défilé  était composée des centres de formations et les mouvements des jeunes dans les domaines du sport, de la politique et autres. Dans cette nostalgie enchantée, le public les encourageait par de nombreux applaudissements. A la fin du défilé, les uns et les autres se sont dispersés pour retourner, chacun dans son domicile.

Tout est bien qui finit bien.